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A

Les achats responsables consistent à intégrer des critères environnementaux, sociaux et éthiques dans les processus d’achats de biens et de services, en vue de favoriser le développement durable.

Exemples

Exemple n°1

Un peintre artisan choisit des peintures écologiques à faibles teneur en COV (Composés Organiques Volatils) et privilégie les fournisseurs locaux pour réduire l’empreinte carbone liée au transport des matériaux.

Exemple n°2

Un infirmier libéral utilise du matériel médical réutilisable lorsque cela est possible et hygiéniquement sûr, et privilégie les produits de nettoyages écologiques.

Bénéfices

Pour la structure

Amélioration de l’image de marque auprès des partenaires, fidélisation des clients, réduction des coûts à long terme grâce à une gestion plus efficace des ressources.

Pour l’environnement

Réduction de l’empreinte carbone, diminution des déchets, préservation des ressources naturelles.

Pour la société

Soutien à l’économie locale et plus durable.

Risques et défis

Risques

Coûts parfois plus élevés des produits responsables, complexité de mise en œuvre pour identifier et vérifier les fournisseurs responsables.

Défis

Formation des équipes aux critères d’achats responsables, et trouver des fournisseurs répondant aux critères attendus tout avec les quantités suffisantes.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

investissements en temps pour identifier et évaluer les fournisseurs responsables, et coûts potentiellement plus élevés des produits responsables.

Etapes de mise en œuvre

1.
Evaluation des besoins

Identifier les biens et services achetés par la structure et leurs impacts potentiels.

2.
Sélection des critères

Définir les critères environnementaux, sociaux et éthiques à intégrer dans les processus d’achat.

3.
Recherche de fournisseurs

Identifier et sélectionner les fournisseurs qui respectent ces critères.

4.
Sensibilisation et formation

Former le personnel aux pratiques d’achats responsables et à l’importance des critères définis.

5.
Suivi et évaluation

Mettre en place des mécanismes de suivi pour évaluer l’impact des achats responsables et ajuster les pratiques si nécessaire.

L’analyse de cycle de vie (ACV) est une méthode qui permet d’évaluer les impacts environnementaux d’un produit ou d’un service tout au long de son cycle de vie, de l’extraction des matières premières à sa fin de vie, en passant par la production, la distribution, l’utilisation et les gestion des déchets.

Exemples

Exemple n°1

Un hôtel réalise une ACV pour évaluer les impacts de ses services, de l’utilisation de l’eau et de l’énergie, à la gestion des déchets et à l’achat des produits pour les chambres (savons, draps…etc.). A partir des résultats de l’ACV, l’hôtel décide de mettre en place des mesures pour réduire sa consommation d’eau et d’énergie, par exemple en installant des systèmes de récupération d’eau de pluie et des panneaux solaires.

Exemple n°2

Un fabricant de bière réalise une ACV pour évaluer les impacts environnementaux de la culture des matières premières (orge, houblon…etc.), de la consommation d’eau et d’énergie lors du brassage, de l’emballage (bouteilles, canettes) et de la distribution. Suite aux résultats de l’ACV, l’entreprise décide d’acheter des matières premières biologiques, de mettre en place un système de consigne et de privilégier des emballages réutilisables.

Bénéfices

Pour la structure

Identification des étapes de cycle de vie où les impacts environnementaux sont les plus importants, permettant de cibler les actions de réduction. Amélioration de l’image de marque et réduction des charges. Economies potentielles grâce à une meilleure gestion des ressources et à la réduction des coûts liés aux déchets et à l’énergie, amélioration continue basée sur les résultats de l’ACV.

Pour l’environnement

Réduction des impacts négatifs sur l’environnement tout au long du cycle de vie des produits et services, meilleures utilisation des ressources naturelles.

Pour la société

Meilleure information des clients sur les impacts environnementaux des produits et services qu’ils consomment, incitation à des choix plus durables.

Risques et défis

Risques

Complexité sur la collecte de données précises et complètes sur toutes les étapes du cycle de vie, coût initial de l’analyse.

Défis

Besoin de compétences techniques pour réaliser un ACV, nécessité de collaborer avec les fournisseurs pour obtenir des données fiables.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Investissement en temps et en ressources pour réaliser l’ACV, possible recours à des consultants ou logiciels spécialisés.

Etapes de mise en œuvre

1.
Définition des objectifs

Déterminer les objectifs de l’ACV (ex : réduire l’empreinte carbone, améliorer l’efficacité énergétique…etc.).

2.
Collecte des données

Rassembler les données nécessaires sur les matières premières, la production, la distribution, l’utilisation et la fin de vie des produits et services.

3.
Evaluation des impacts

Utiliser un logiciel spécialisé ou un tableur pour évaluer les impacts environnementaux à chaque étape du cycle de vie.

4.
Interprétation des résultats

Analyser les résultats pour identifier les points critiques et les opportunités d’amélioration.

5.
Mise en place des actions

Développer et mettre en œuvre des stratégies pour réduire les impacts environnementaux identifiés.

6.
Suivi et évaluation

Suivre les progrès et réévaluer périodiquement l’ACV pour continuer à améliorer les performances environnementales.

L’analyse extra-financière, ou ESG (Environnement, Social, Gouvernance), est un outil utilisé par les grandes entreprises, les banques et autres institutions pour évaluer les risques et les opportunités liés aux performances non-financières d’une entreprise. Pour les très petites entreprises (TPE), bien que non soumises à l’obligation de produire elles-mêmes ces analyses, il devient essentiel d’anticiper les exigences de certains partenaires, tels que les banques, qui doivent désormais compléter leurs analyses financières traditionnelles avec des critères extra-financiers. Adopter une stratégie RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) en interne, adaptée à la taille et aux capacités de la TPE, permet de se préparer à ces nouvelles attentes.

Exemples

Exemple

Un restaurant décide de mettre en place des pratiques durables, telles que la réduction du gaspillage alimentaire, le choix de fournisseurs locaux et bio, ainsi que l’utilisation d’énergies renouvelables. Même si le restaurant n’a pas à produire lui-même une analyse ESG, ces actions lui permettent de répondre favorablement aux nouvelles exigences d’une banque cherchant à évaluer les impacts et les risques extra financiers de ses clients.

Bénéfices

Pour la structure

Anticipation des exigences en intégrant une stratégie RSE dès maintenant, la TPE se prépare aux demandes croissantes des partenaires financiers et commerciaux, facilitant ainsi l’accès aux financements et autres avantages. Compétitivité accrue, différenciation et renforcement de sa position sur le marché. Réduction des risques en travaillant en amont sur les enjeux environnementaux et sociaux, l’entreprise limite les risques de se voir refuser un financement ou de perdre des partenaires.

Pour les partenaires

Conformité, transparence, et réduction des coûts de compliance, les partenaires ont moins de travail à faire pour s’assurer que leurs propres obligations ESG sont respectées s’ils travaillent avec des entreprises déjà sensibilisées et engagées.

Risques et défis

Risques

Perte d’opportunités, perte de partenariats clés, incompréhension des exigences des partenaires…etc.

Défis

Adaptation des pratiques pour s’assurer qu’elles soient à la fois réalistes et pertinentes pour la taille de l’entreprise, sans alourdir sa gestion quotidienne. Sensibilisation interne pour faire en sorte que tous les membres de l’entreprise comprennent les enjeux ESG et soient impliqués dans l’implémentation de la stratégie RSE.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Adoption de pratiques durables (achat de produits locaux, réduction de l’empreinte carbone, formation des employés…etc.).

Etapes de mise en œuvre

1.
Évaluation initiale

Commencer par un diagnostic interne des pratiques actuelles pour identifier les domaines où des améliorations sont possibles en matière de RSE.

2.
Développement d'une stratégie RSE

Créer une stratégie adaptée à la taille de l’entreprise, en se concentrant sur des initiatives pratiques et réalisables.

3.
Mise en œuvre

Mettre en place progressivement des actions concrètes, comme la gestion des déchets, l’optimisation énergétique, ou l’engagement communautaire.

4.
Communication et suivi

Tenir un suivi régulier des progrès et communiquer les initiatives RSE à ses partenaires financiers et commerciaux.

B

Le bilan carbone est une méthode de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’une organisation, d’un produit ou d’un service. Il permet de mesurer l’empreinte carbone et d’identifier les sources principales d’émissions pour mettre en place des actions de réduction adaptées.

Exemples

Exemple n°1

Une boulangerie réalise un bilan carbone pour quantifier ses émissions de GES associées à la production de pain, depuis l’approvisionnement en matières premières (farine, levure) jusqu’à la cuisson, l’emballage et la distribution. A partir des résultats, la boulangerie décide d’installer un four à haute efficacité énergétique, de sourcer la farine localement pour réduire les émissions liées au transport, et d’utiliser des emballages compostables.

Exemple n°2

Une pharmacie réalise un bilan carbone pour mesurer les émissions de GES liées à l’approvisionnement des médicaments, à l’éclairage et au chauffage du local, à l’utilisation d’équipements électriques et à la gestion des déchets pharmaceutiques. En fonction des résultats, la pharmacie opte pour des sources d’énergie renouvelable pour l’électricité, améliore l’isolation du bâtiment pour réduire la consommation d’énergie et met en place un programme de recyclage des déchets médicaux et emballages.

Bénéfices

Pour la structure

Identification des principales sources d’émissions de GES, amélioration de l’efficacité énergétique, réduction des coûts opérationnels à long terme, et amélioration de l’image de marque en tant qu’organisation responsable.

Pour l’environnement

Réduction des émissions de GES ; contribution à la lutte contre le changement climatique.

Pour la société

Sensibilisation des clients et de la communauté à la nécessité de réduire l’empreinte carbone, incitation à adopter des comportements plus durables.

Risques et défis

Risques

Coût initial de réalisation du bilan carbone, complexité de la collecte de données précises et complètes sur les émissions de GES.

Défis

Besoin de compétences techniques pour interpréter les résultats et mettre en œuvre les actions de réduction efficaces, engagement de toutes les parties prenantes (employés, fournisseurs, clients…etc.).

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Investissement en temps et en ressources pour réaliser le bilan carbone, possible recours à des consultants ou à des outils de comptabilisation des GES.

Etapes de mise en œuvre

1.
Définition des objectifs

Déterminer les objectifs du bilan carbone (ex : réduction des émissions, amélioration de l’efficacité énergétique).

2.
Collecte des données

Rassembler les données nécessaires sur les consommations d’énergie, les déplacements, les achats, les déchets…etc.

3.
Calcul des émissions

Utiliser un outil de comptabilisation des GES pour calculer les émissions associées aux différentes activités de la structure.

4.
Analyse des résultats

Identifier les principales sources d’émissions et les opportunités de réduction.

5.
Mise en place des actions

Développer et mettre en œuvre des stratégies pour réduire les émissions de GES identifiées.

6.
Suivi et évaluation

Suivre les progrès et réévaluer périodiquement le bilan carbone pour continuer à améliorer les performances environnementales.

C

Le capital immatériel regroupe l’ensemble des actifs intangibles d’une entreprise qui contribuent à sa valeur et à sa compétitivité. Cela inclut des éléments comme le savoir-faire, les compétences, la réputation, la relation client, les marques, les brevets, et les technologies.

Exemples

Exemple n°1

Un garagiste accumule un savoir-faire spécifique sur la réparation de véhicules électriques, ce qui le distingue de la concurrence et attire une clientèle spécifique (-> savoir-faire technique). Aussi, le garagiste met en place un programme de fidélité et des suivis réguliers pour ses clients, renforçant ainsi la relation de confiance et augmentant la rétention des clients (-> relation client). Enfin, grâce à des années de service de qualité et à des partenariats avec des écoles de formation, le garagiste développe une excellente réputation locale, ce qui génère du bouche-à-oreille positif (-> réputation locale).

Exemple n°2

Un cabinet de notaire développe une expertise particulière en droit des successions, qui devient un atout majeur pour attirer des clients spécifiques ayant des besoins complexes en la matière (-> expertise juridique). De plus, grâce à une longue histoire de service impeccable et à des publications régulières dans des revues juridiques, le cabinet bâtit une marque forte et une réputation d’excellence (-> marque et réputation). Enfin, le cabinet met en place un système de gestion de la relation client (CRM) pour assurer un suivi personnalisé et des conseils proactifs, améliorant ainsi la satisfaction et la fidélité des clients (-> relation client).

Bénéfices

Pour la structure

Renforcement de la compétitivité, amélioration de la fidélisation des clients, augmentation de la valeur perçues de la structure, attractivité accrue pour les talents et les partenaires.

Pour les employés

Développement des compétences et du savoir-faire, sentiment d’appartenance et de valorisation au sein de la structure.

Pour les clients

Meilleure qualité de service, relation de confiance accrue, satisfaction et fidélité renforcées.

Risques et défis

Risques

Difficultés à quantifier et à valoriser les actifs immatériels, risque de perte de savoir-faire en cas de départ de personnel clé, besoin de protection juridique (brevets, marques).

Défis

Maintenir et développer en continu le capital immatériel, investir dans la formation et la gestion des talents, assurer la transmission du savoir-faire et de la culture d’entreprise.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Investissement en formation et développement des compétences, mise en place de systèmes de gestion de la relation client, communication et marketing pour développer la marque et la réputation.

Etapes de mise en œuvre

1.
Identification des actifs immatériels

Cartographier les principaux actifs immatériels de l’entreprise (compétences, savoir-faire, relation client, réputation).

2.
Evaluation et valorisation

Evaluer l’importance et la valeur de chaque actif immatériel de l’entreprise.

3.
Développement des compétences

Mettre en place des programmes de formation et de développement des compétences pour renforcer le capital humain.

4.
Gestion de la relation client

Implémenter des systèmes et des stratégies pour améliorer la gestion et la fidélisation des clients.

5.
Protection des actifs

Protéger les actifs immatériels par des moyens juridiques (brevets, marques, copyrights) et organisationnels (procédures, documentation).

6.
Suivi et amélioration continue

Evaluer régulièrement l’état du capital immatériel et mettre en œuvre des actions d’amélioration continue.

La communication responsable consiste à diffuser des informations de manière transparente, honnête et éthique, tout en prenant en compte les impacts sociaux et environnementaux des messages et des moyens de communication utilisés. Elle vise à promouvoir des valeurs durables et à renforcer la confiance des parties prenantes.

Exemples

Exemple n°1

Un hôtel communique de manière transparente sur ses initiatives écologiques, comme l’utilisation de source d’énergie renouvelable, la gestion de l’eau et des déchets, et la certification environnementale obtenue (-> transparence sur les pratiques durables). Aussi, l’hôtel met en place une communication active avec ses clients en les informant sur les pratiques durables et en les encourageant à participer à des actions responsables, comme le recyclage ou la réutilisation des serviettes (-> engagement avec les clients). Enfin, l’hôtel privilégie les supports de communications écologiques (papier recyclé, encres végétales) et utilise des canaux numériques pour réduire l’empreinte carbone (-> choix des supports de communication).

Exemple n°2

Un salon de beauté communique sur l’utilisation de produits de beauté bio et naturels, et sur les bienfaits pour la santé et l’environnement, tout en évitant le greenwashing (-> promotion de produits durables). De plus, le salon organise des ateliers et événements pour sensibiliser les clients aux pratiques de beauté durable et à l’importance de choisir des produits respectueux de l’environnement (-> engagement communautaire). Pour finir, le salon adopte une communication interne responsable en informant ses employés sur les pratiques durables et en les formant, et une communication externe utilisant des réseaux sociaux et un site web optimisé (-> communication interne et externe).

Bénéfices

Pour la structure

Renforcement de la crédibilité et de la réputation, amélioration de la relation avec les clients et les partenaires, différenciation sur le marché grâce à des pratiques éthiques et durables.

Pour l’environnement

Réduction de l’empreinte écologique liée aux activités de communication, promotion de comportements responsables parmi les clients et les employés.

Pour la société

Sensibilisation accrue des parties prenantes aux enjeux environnementaux et sociaux, contribution à un changement positif de la communauté ;

Risques et défis

Risques

Accusations de greenwashing si les pratiques communiquées ne sont pas réellement mises en œuvre, coût initial de mise en place de pratiques de communication responsable.

Défis

Assurer la cohérence entre les messages et les actions, former les employés aux bonnes pratiques de communication responsable, choisir des partenaires et des fournisseurs alignés sur les valeurs de durabilité.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Investissement dans la formation des employés, développement de supports de communication responsables, analyse des pratiques de communication actuelles pour identifier les améliorations possibles.

Etapes de mise en œuvre

1.
Evaluation des pratiques actuelles

Analyser les pratiques de communication actuelles pour identifier les améliorations possibles en termes de responsabilité et de durabilité.

2.
Définition des objectifs

Définir des objectifs clairs pour la communication responsable (transparence, engagement, réduction de l’empreinte écologique…etc.).

3.
Choix des outils et supports

Sélectionner des supports de communication écologiques et des canaux numériques efficaces.

4.
Formation et sensibilisation

Former les employés aux pratiques de communication responsable et sensibiliser les parties prenantes aux enjeux durables.

5.
Mise en œuvre et suivi

Mettre en œuvre les actions définies et suivre régulièrement les performances pour ajuster les stratégies et assurer une amélioration continue.

La compliance, ou conformité, désigne l’ensemble des processus et des pratiques mis en place par une organisation pour se conformer aux lois, règlements, normes et standards éthiques applicables à ses activités. Elle vise à prévenir les risques juridiques, financiers et réputationnels.

Exemples

Exemple n°1

Un club de football local (association sportive) se conforme aux régulations de la fédération française de football (FFF) et aux lois relatives à la sécurité des équipements sportifs, à la gestion des finances de l’association, et à la protection des jeunes joueurs (-> conformité réglementaire). Le club met en place un code de conduite pour les joueurs, les entraineurs et les administrateurs, assurant le respect des règles de fair-play, l’interdiction du dopage et la prévention des comportements discriminatoires (-> éthique et intégrité). Le club s’assure de la conformité au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) en protégeant les informations personnelles des joueurs, des membres et des supporters (-> protection des données). Des formations régulières sont organisées pour le personnel et les bénévoles sur les réglementations sportives, la gestion des risques et les bonnes pratiques de gouvernance associative (-> formation et sensibilisation).

Bénéfices

Pour la structure

Réduction des risques juridiques et financiers, amélioration de la réputation et de la confiance des parties prenantes, protection contre les sanctions légales.

Pour les employés

Assurance de travailler dans un environnement conforme aux normes de sécurité et de santé, renforcement de l’éthique professionnel.

Pour les clients et la société

Garantie d’un service conforme aux normes légales et éthiques, protection des droits des consommateurs et utilisateurs.

Risques et défis

Risques

Risque de sanctions légales et financières en cas de non-conformité, perte de réputation et de confiance des clients, coûts liés à la mise en conformité.

Défis

Complexité de la réglementation et évolution constante des lois, nécessité de former régulièrement le personnel, intégration de la compliance dans la culture d’entreprise.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Investissements en temps et en ressources pour la mise en place de processus de conformité, formation du personnel, éventuel recours à des consultants ou à des outils de gestion de la conformité.

Etapes de mise en œuvre

1.
Evaluation des obligations légales

Identifier les lois, règlements et normes applicables à la structure.

2.
Développement de politiques et procédures

Elaborer des politiques et procédures internes pour assurer la conformité.

3.
Formation et sensibilisation

Former le personnel aux obligations de conformité et aux bonnes pratiques.

4.
Mise en œuvre des pratiques de conformité

Mettre en place les processus nécessaires pour respecter les obligations légales et éthiques.

5.
Suivi et audit

Effectuer des audits internes et externes pour vérifier la conformité et identifier les améliorations possibles.

6.
Amélioration continue

Mettre à jour régulièrement les pratiques de conformité en fonction des évolutions législatives et des retours d’expérience.

La comptabilité en triple capital, est une méthode de comptabilité qui prend en compte non seulement les performances économiques, mais aussi les impacts environnementaux et sociaux d’une organisation. Elle vise à évaluer de manière plus holistique et durable la performance et la valeur ajoutée d’une organisation :

  • Capital économique : inclut les actifs financiers traditionnels, les revenus, les coûts…etc.
  • Capital social : mesure les impacts sur le capital humain (compétences, santé, bien-être des employés) et le capital sociétal (relations avec les communautés, réputation).
  • Capital environnemental : quantifie les ressources naturelles utilisées, les émissions, la biodiversité…etc.

L’objectif de la comptabilité en triple capital est de fournir une image plus complète et intégrée des performances de l’organisation, en allant au-delà des seules mesures financières traditionnelles pour inclure des indicateurs de durabilité.

Exemples

Exemple n°1

Un collège mesure son empreinte écologique en suivant la consommation d’énergie, la gestion des déchets, l’utilisation des matériaux recyclés et les initiatives de réduction des émissions carbones (-> évaluation environnementale). Enfin, le collège prend en compte l’impact social de ses activités en évaluant la qualité de l’enseignement, le bien-être des élèves et des employés, les initiatives communautaires et les programmes de soutien social (-> évaluation sociale).

Exemple n°2

Un cabinet infirmier mesure son impact environnemental en suivant la consommation de ressources (eau, énergie), la gestion des déchets médicaux, l’utilisation de produits écologiques et les déplacements professionnels (-> évaluation environnementale). De plus, le cabinet infirmier prend en compte l’impact social en évaluant la qualité des soins, le bien-être des patients, les conditions de travail des infirmiers et les initiatives de sensibilisation à la santé dans la communauté (-> évaluation sociale).

Bénéfices

Pour la structure

Vision globale et équilibrée de la performance, amélioration de la prise de décision stratégique, attractivité accrue pour les investisseurs et les parties prenantes.

Pour l’environnement

Prise de conscience de la « dette environnementale » de la structure, réduction de l’empreinte écologique grâce à une meilleure connaissance des impacts.

Pour la société

Prise de conscience des impacts sociaux positifs, amélioration du bien-être des employés et des bénéficiaires des services, engagement accru dans des initiatives communautaires.

Risques et défis

Risques

Complexité de la mise en œuvre, coûts initiaux de la mise en place des systèmes de suivi et de reporting, besoin de compétences spécifiques pour évaluer et interpréter les données.

Défis

Assurer la cohérence et la fiabilité des données, intégrer les évaluations économiques, environnementales et sociales dans les processus décisionnels, sensibiliser et former le personnel à l’approche triple empreinte.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Investissement en temps et en ressources pour développer les outils et les systèmes de suivi, formation du personnel, possible recours à des consultants spécialisés.

Etapes de mise en œuvre

1.
Définition des objectifs

Identifier les objectifs de la comptabilité en triple capital (économique, social, environnemental).

2.
Collecte des données

Mettre en place des systèmes pour collecter les données pertinentes dans chaque dimension.

3.
Evaluation et reporting

Analyser les données collectées et produire des rapports intégrés sur la performance triple empreinte.

4.
Mise en œuvre des actions

Développer et mettre en place des stratégies pour améliorer les performances dans chaque dimension.

5.
Suivi et amélioration continue

Suivre régulièrement les performances et ajuster les actions pour assurer une amélioration continue.

D

Le devoir de vigilance désigne l’obligation pour les organisations d’identifier et de prévenir les risques sociaux, environnementaux et de gouvernance (ESG) dans l’ensemble de leur chaîne de valeur. Cela implique de mettre en place des mesures de vigilance raisonnable pour éviter des impacts négatifs sur les droits humains, les conditions de travail, l’environnement et l’éthique des affaires.

Exemples

Exemple n°1

Une épicerie fine s’assure que ses fournisseurs respectent des normes sociales et environnementales, comme l’interdiction du travail des enfants, des conditions de travail descentes et des pratiques agricoles durables.

Exemple n°2

Un salon de coiffure sélectionne des produits capillaires respectueux de l’environnement et de la santé, en évitant des produits contenant des substances nocives et en privilégiant les marques certifiées bio ou écoresponsables.

Bénéfices

Pour la structure

Amélioration de la réputation et de la confiance des clients, réduction des risques juridiques et financiers, différenciation sur le marché grâce à des pratiques responsables.

Pour les employés

Meilleures conditions de travail, sentiment de fierté et d’engagement au sein de la structure.

Pour les clients et la société

Garantie de produits et services respectueux des droits humains et de l’environnement, contribution à des pratiques durables et éthiques.

Risques et défis

Risques

Complexité de la mise en œuvre du devoir de vigilance, risque de non-conformité des fournisseurs, coûts initiaux liés à l’évaluation et au suivi des pratiques.

Défis

Assurer la traçabilité et la transparence des chaînes d’approvisionnement, sensibiliser et former le personnel, maintenir des standards élevés malgré la pression économique.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Investissement en temps et en ressources pour la sélection et l’évaluation des fournisseurs, mise en place de systèmes de suivi et de contrôle, formation du personnel.

Etapes de mise en œuvre

1.
Evaluation des risques

identifier les principaux risques sociaux, environnementaux et de gouvernance dans la chaîne de valeur.

2.
Sélection des fournisseurs

Choisir des fournisseurs respectant les normes sociales et environnementales.

3.
Mise en place de politiques de vigilance

Développer des politiques internes pour assurer la vigilance et le suivi des pratiques responsables.

4.
Formation et sensibilisation

Former le personnel et les partenaires aux enjeux du devoir de vigilance.

5.
Suivi et contrôle

Mettre en place des mécanismes de suivi et d’audit pour vérifier la conformité et améliorer les pratiques.

6.
Transparence et communication

Communiquer de manière transparente avec les clients et les parties prenantes sur les engagements et les actions de l’organisation.

E

L’éco-conception consiste à intégrer des critères environnementaux dès la conception d’un produit ou d’un service, afin de réduire son impact environnemental tout au long de son cycle de vie.

Exemples

Exemple n°1

Une entreprise de charpente utilise du bois certifié FSC, optimise les coupes à l’aide d’un logiciel de précision et récupère du bois de démolition pour des projets futurs.

Exemple n°2

Un restaurant propose un menu local et de saison, réduit les déchets alimentaires grâce à des techniques de conservation et le compostage, et fait le choix d’équipement économe en énergie et en eau.

Bénéfices

Pour la structure

Réduction des coûts de production et de gestion des déchets à long terme, attractivité accrue pour les clients et partenaires sensibles à l’environnement, anticipation des réglementations.

Pour l’environnement

Réduction des déchets et de l’empreinte carbone.

Risques et défis

Risques

Investissements initiaux élevés selon les besoins en matériaux et la complexité des attentes (design, fonctionnalité…etc.).

Défis

Trouver des fournisseurs et des solutions adaptées à des prix compétitifs.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Investissement dans de la R&D (Recherche et Développement), dans des nouveaux matériaux et outils, ou encore dans la formation.

Etapes de mise en œuvre

1.
Evaluation des matériaux utilisés

Choisir des matériaux écologiques.

2.
Conception du produit ou service

Intégrer les principes d’éco-conception dans le design.

3.
Fabrication

Adapter le processus de fabrication pour minimiser l’impact environnemental.

L’économie circulaire est un modèle économique visant à optimiser l’utilisation des ressources en prolongeant leur cycle de vie. Cela inclut la réduction des déchets, la réutilisation, la réparation, le recyclage des matériaux, et la valorisation des ressources naturelles afin de créer un système fermé, où les produits et les matières premières circulent dans l’économie le plus longtemps possible.

Exemples

Exemple n°1

Un restaurant met en place des pratiques pour réduire le gaspillage alimentaire, comme l’optimisation des portions, réutilisation des restes dans de nouvelles recettes, et la collaboration avec des applications anti-gaspillage pour vendre les surplus.

Exemple n°2

Un menuisier récupère des bois de seconde main (anciens meubles, palettes, chantiers de démolition) pour les réutiliser dans ses nouvelles créations.

Bénéfices

Pour la structure

Réduction des coûts liés à l’achat des matières premières, amélioration de la réputation et de l’image de marque, différenciation sur le marché.

Pour l’environnement

Réduction des déchets et de l’empreinte carbone, conservation des ressources naturelles, diminution de la pollution.

Pour la société

Création d’emplois locaux, soutien à l’économie locale, sensibilisation des clients et de la communauté aux pratiques durables.

Risques et défis

Risques

Coûts initiaux élevés pour la mise en place de nouvelles pratiques, complexité de la gestion des déchets et des matériaux recyclés, besoin de sensibilisation et de formation du personnel.

Défis

Assurer la qualité et la sécurité des produits recyclés, trouver des partenaires fiables pour le recyclage et la réutilisation, changer les comportements des clients et des employés.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Investissement en temps et en ressources pour développer les nouvelles pratiques, formation du personnel, éventuel recours à des consultants pour la mise en œuvre.

Etapes de mise en œuvre

1.
Evaluation des pratiques actuelles

Analyser les flux de matériaux et les déchets générés par la structure.

2.
Définition des objectifs

Définir des objectifs clairs pour la mise en place de l’économie circulaire (réduction des déchets, réutilisation, recyclage).

3.
Sélection des partenaires

Identifier et établir des partenariats avec des fournisseurs, recycleurs et d’autres acteurs locaux engagés dans l’économie circulaire.

4.
Mise en œuvre des actions

Mettre en place les pratiques identifiées, comme le compostage, la réutilisation des matériaux, et l’optimisation des processus.

5.
Formation et sensibilisation

Former le personnel aux nouvelles pratiques et sensibiliser les clients et partenaires aux initiatives d’économie circulaire.

6.
Suivi et amélioration continue

Suivre les résultats et ajuster les pratiques pour assurer une amélioration continue.

L’économie de la fonctionnalité est un modèle économique qui privilégie l’usage des biens et services plutôt que leur possession. Elle consiste à vendre des services associés à des produits plutôt que les produits eux-mêmes, favorisant ainsi la durabilité et l’optimisation des ressources.

Exemples

Exemple n°1

Plutôt que de vendre des draps et des serviettes, une blanchisserie propose un service de location du linge pour les hôtels, les restaurants, et les particuliers. Les clients payent pour l’usage et la blanchisserie s’occupe du lavage, de la réparation et du remplacement du linge.

Exemple n°2

Au lieu de vendre des plantes, un fleuriste propose un service de location de plantes pour les bureaux, les évènements, et les particuliers. Le fleuriste s’occupe de l’entretien et du remplacement des plantes.

Bénéfices

Pour la structure

Fidélisation des clients grâce à des services personnalisés, diversification des sources de revenus, réduction des coûts de maintenance et d’inventaire.

Pour les clients

Accès à des services de haute qualité sans les contraintes de possession, gain de temps et de commodité, meilleure expérience client.

Pour l’environnement

Réduction des déchets et de la consommation de ressources, promotion de pratiques durables, prolongation de la durée de vie des produits.

Risques et défis

Risques

Investissements initiaux pour la mise en place des services, complexité de la gestion des abonnements et de la maintenance, nécessité de maintenir une haute qualité de service.

Défis

Changer les habitudes et les attentes des clients, assurer la rentabilité des nouveaux modèles de service, trouver des partenaires fiables pour la maintenance et la fourniture des produits.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Investissement dans mes technologies et les infrastructures nécessaires à la mise en place des services, formation du personnel, marketing pour attirer et fidéliser les clients.

Etapes de mise en œuvre

1.
Analyse du marché

Identifier les besoins et les attentes des clients potentiels pour des services plutôt que des produits.

2.
Développement de l’offre

Créer des offres de services attractives et adaptées aux besoins des clients, comme des abonnements ou des services sur mesure.

3.
Mise en place des infrastructures

Installer les technologies nécessaires pour la surveillance, la maintenance et la gestion des services.

4.
Formation et sensibilisation

Former le personnel à la gestion des services et à la relation client, sensibiliser les clients aux avantages de l’économie de la fonctionnalité.

5.
Lancement et promotion

Lancer les nouveaux services et les promouvoir activement auprès des clients cibles.

6.
Suivi et ajustement

Suivre les performances des services, recueillir les retours des clients et ajuster l’offre en fonction des besoins et des opportunités.

G

La gouvernance responsable consiste à adopter des pratiques de gestion et de prise de décision transparentes, éthiques et participatives. Elle vise à intégrer les intérêts de toutes les parties prenantes (employés, clients, fournisseurs, communautés…etc.) dans le fonctionnement de la structure, tout en assurant une performance durable et équitable.

Exemples

Exemple

Les employés d’une pharmacie sont impliqués dans le processus de décision, notamment à travers des réunions régulières où ils peuvent exprimer leurs idées et préoccupations. La pharmacie met en place un comité de gouvernance annuel avec les employés volontaires pour discuter des politiques internes et des stratégies de développement.

Bénéfices

Pour la structure

Renforcement de la réputation et de la confiance, amélioration de la performance globale, fidélisation des employés et des clients.

Pour les employés

Meilleure implication et satisfaction au travail, développement de compétences, sentiment de contribuer à une structure éthique et responsable.

Pour les clients et la communauté

Accès à des produits et services de qualité, transparence et confiance dans les pratiques de la structure, impact positif sur le bien-être local.

Risques et défis

Risques

Complexité de la mise en œuvre et du suivi des pratiques de gouvernance responsable, potentiels coûts additionnels, résistance au changement.

Défis

Assurer une communication claire et transparente, impliquer toutes les parties prenantes de manière effective, maintenir un équilibre entre performance économique et responsabilités éthiques et sociales.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Développement et mise en place des structures de gouvernance, formation du personnel, communication interne et externe.

Etapes de mise en œuvre

1.
Evaluation initiale

Réaliser un diagnostic des pratiques actuelles de gouvernance et identifier les axes d’amélioration.

2.
Développement des politiques de gouvernance

Elaborer un cadre de gouvernance responsable incluant un code de conduite, des procédures de transparence, et des mécanismes de participation des parties prenantes.

3.
Formation et sensibilisation

Former les employés aux nouvelles pratiques de gouvernance, et les sensibiliser aux enjeux de la responsabilité.

4.
Mise en place des structures de participation

Créer des comités, des groupes de travail ou des espaces de dialogue pour impliquer les employés et autres parties prenantes dans les processus de décision.

5.
Communication et transparence

Communiquer régulièrement sur les pratiques de gouvernance, les décisions prises, et les résultats obtenus.

6.
Suivi et amélioration continue

Evaluer régulièrement l’efficacité des pratiques de gouvernance, recueillir les retours des parties prenantes, et ajuster les politiques et procédures en conséquence.

Le greenwashing, ou écoblanchiment, est une pratique de marketing trompeuse utilisée par une entreprise pour se donner une image de responsabilité écologique alors qu’elle n’adopte pas réellement de pratiques respectueuses de l’environnement. Cela peut inclure des revendications exagérées, vagues ou non vérifiables sur les bénéfices environnementaux des produits ou des services.

Exemples

Exemple n°1

Un magasin de vêtements utilise des termes flous comme « écoresponsable » ou « vert » sans aucune certification officielle ou audit indépendant. Le magasin peut également promouvoir un seul produit « vert » pour détourner l’attention de leurs pratiques globales non durables.

Exemple n°2

Un restaurant affiche des images de fermes locales et utilise des termes vagues comme « produits de saison » sans spécifier quelles parties du menu sont réellement concernées. Il peut également exagérer son engagement écologique en mettant en avant des actions mineures comme le recyclage des déchets sans s’attaquer aux pratiques plus impactantes comme l’achat massif de produits importés non-éthiques.

Bénéfices

Pour la structure

Renforcement de la crédibilité et de la confiance, amélioration de la performance globale, fidélisation des employés et des clients.

Pour les clients

Capacité à faire des choix informés et éthiques, confiance renforcée dans les produits ou services achetés.

Pour l’environnement

Encouragement des pratiques réellement durables et responsables, pression sur l’ensemble du secteur pour adopter des standards plus élevés.

Risques et défis

Risques

Répercussions juridiques en cas de fausses déclarations, détérioration de l’image de marque, perte des clients et partenaires fidèles…etc.

Défis

Difficulté à regagner la confiance après un scandale de greenwashing, nécessité d’un changement réel des pratiques pour éviter des accusations futures, augmentation de la surveillance et des exigences des consommateurs et régulateurs.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Pour éviter le greenwashing, investissement dans des pratiques durables authentiques, obtention de certifications officielles, audits externes pour vérifier les revendications environnementales…etc.

Etapes de mise en œuvre

1.
Evaluation des pratiques

Réaliser un audit interne pour identifier les pratiques actuelles et leurs impacts environnemental réel.

2.
Définition d’une stratégie durable

Elaborer une stratégie claire et transparente avec des objectifs mesurables pour améliorer les pratiques environnementales.

3.
Certification et transparence

Obtenir des certifications reconnues et communiquer de manière transparente et vérifiable sur les actions menées.

4.
Formation et sensibilisation

Former les employés et sensibiliser les clients sur les enjeux environnementaux et les actions concrètes entreprises par la structure.

5.
Communication responsable

Eviter les revendications vagues ou non fondées, utiliser des preuves tangibles et vérifier les informations avant de les communiquer.

6.
Suivi et amélioration continue

Mettre en place des indicateurs pour mesurer les progrès, recueillir les retours des parties prenantes et ajuster les pratiques et la communication en conséquence.

I

L’ISO 26 000 est une norme internationale qui guide les entreprises et organisations dans la mise en œuvre de la responsabilité sociétale. Contrairement à d’autres normes ISO, elle n’est pas certifiable mais fournit les lignes directrices sur la manière d’opérer de façon éthique et transparente, en tenant compte de l’impact de leurs activités sur la société et l’environnement.

Exemples

Exemple

Un cabinet dentaire adopte les principes de l’ISO 26 000 en intégrant des pratiques responsables dans ses opérations quotidiennes. Cela inclut par exemple la sensibilisation des patientes aux pratiques de santé bucco-dentaire durables ou encore l’assurance d’un environnement de travail sûr et sain pour les employés. Le cabinet utilise l’ISO 26 000 comme base de réflexion pour développer sa performance globale.

Bénéfices

Pour la structure

Renforcement de la réputation et de la confiance, amélioration de la satisfaction et de la fidélisation des patients, attraction et rétention de personnel de qualité, anticipation des évolutions, innovation, respect des attentes partenaires…etc.

Pour les employés

Environnement de travail respectueux et équitable, opportunités de développement professionnel, sentiment de contribuer à une entreprise responsable…etc.

Pour l’environnement

Réduction de l’impact environnemental des produits ou services, promotion des pratiques durables.

Risques et défis

Risques

Coûts initiaux liés à la mise en œuvre des pratiques responsables, potentiels changements organisationnels nécessaires, résistance au changement de la part de certains employés.

Défis

Intégration complète des principes d’ISO 26 000 dans toutes les activités de la structure, communication efficace des engagements et des pratiques responsables, maintien de l’engagement à long terme.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Formation des employés, mise en place de pratiques et de politiques responsables, investissements dans des matériaux et équipements écologiques.

Etapes de mise en œuvre

1.
Evaluation initiale

Réaliser un diagnostic des pratiques actuelles en matière de RSE et identifier les domaines d’amélioration (le diagnostic Trajectoires RSE Pro par exemple).

2.
Définition des engagements

Élaborer une stratégie alignée avec les lignes directrices de l’ISO 26 000 (le plan d’action Trajectoires RSE Pro par exemple).

3.
Formation et sensibilisation

Former les employés sur les principes de responsabilité sociétale et les impliquer dans le processus de mise en œuvre.

4.
Mise en place des pratiques

Intégrer les pratiques responsables dans toutes les activités de la structure, y compris la gestion des déchets, l’utilisation des matériaux et des outils, et l’interaction avec les parties prenantes.

5.
Suivi et évaluation

Mettre en place des indicateurs pour mesurer les progrès, évaluer régulièrement les performances, et ajuster les pratiques en conséquence.

6.
Communication et transparence

Communiquer de manière transparente sur les engagements et les résultats obtenus, tant en interne qu’en externe.

L

Les limites planétaires sont des seuils définis par des scientifiques au-delà desquels l’activité humaine pourrait provoquer des changements environnementaux irréversibles et dangereux pour la planète. Ces limites couvrent des aspects tels que le changement climatique, la perte de biodiversité, la perturbation des cycles biogéochimiques (azote et phosphore), et bien d’autres (9 limites au total). Respecter ces limites est essentiel pour maintenir un environnement stable et sûr pour les générations futures.

Exemples

Exemple

Une station de lavage automobile peut contribuer à la perturbation de 2 limites planétaires. Elle peut épuiser les ressources locales en eau douce, tandis que les produits chimiques peuvent polluer les eaux souterraines et les cours d’eau (-> impact sur les limites planétaires). Pour respecter les limites planétaires, la station de lavage peut adopter des technologies de recyclage de l’eau, utiliser des produits de nettoyage écologiques et réduire la consommation par véhicule (-> adaptation). Si ces mesures ne sont pas mises en place, la station de lavage pourrait faire face à des régulations environnementales plus strictes, des coûts plus élevés pour l’eau et des produits chimiques, ainsi qu’une mauvaise réputation auprès de ses clients et partenaires (-> risques).

Bénéfices

Pour la structure

Amélioration de la réputation et de la fidélité des clients et partenaires, réduction des coûts à long terme, conformité aux régulations, anticipations des risques…etc.

Pour les employés

Environnement de travail plus sain et motivant, sentiment de contribution positive à la société.

Pour l’environnement

Préservation des ressources naturelles, réduction de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre (GES), protection de la biodiversité…etc.

Risques et défis

Risques

Coûts initiaux pour adopter des technologies et pratiques durables, résistance au changement de la part des employés ou clients, complexité de la mise en œuvre.

Défis

Identifier et mesurer les impacts environnementaux, intégrer les principes des limites planétaires dans les processus opérationnels, maintenir l’engagement à long terme.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Investissement dans des technologies et innovation (R&D), formation des employés, sourcing des nouveaux partenaires…etc.

Etapes de mise en œuvre

1.
Evaluation des impacts

Réaliser un audit environnemental pour identifier les principaux impacts de l’entreprise sur les limites planétaires.

2.
Définition des objectifs

Fixer des objectifs clairs et mesurables pour réduire les impacts environnementaux.

3.
Adoption de pratiques durables

Intégrer des pratiques respectueuses de l’environnement dans les opérations quotidiennes, comme l’utilisation de techniques ou technologies économes en ressources et l’achat responsable.

4.
Formation et sensibilisation

Former les employés sur les enjeux environnementaux et les pratiques durables, et les impliquer dans le processus de changement.

5.
Suivi et évaluation

Mettre en place des indicateurs de performance environnementale pour suivre les progrès et ajuster les stratégies en conséquence.

6.
Communication transparente

Informer les clients et la communauté des efforts et des résultats en matière de durabilité, et encourager le soutien et la participation.

M

La matérialité est un concept utilisé dans les stratégies globales pour identifier et prioriser les enjeux les plus significatifs et pertinents pour une organisation et ses parties prenantes. Elle permet de se concentrer sur les aspects ayant le plus grand impact sur la performance économique, environnementale et sociale de l’entreprise, ainsi que l’intérêt des parties prenantes.

Exemples

Exemple

Un maître d’œuvre priorise 2 enjeux matériels après avoir consulté ses parties prenantes ; la sécurité des travailleurs sur les chantiers en raison des risques élevés associés à la construction, et l’impact environnemental des projets qui peuvent affecter les écosystèmes locaux et la qualité de l’air (-> priorisation des enjeux). Le maître d’œuvre intègre ces enjeux prioritaires dans sa stratégie en instaurant des mesures strictes de sécurité sur les chantiers, ou encore l’utilisation de matériaux durables et écologiques (-> adaptation). Il communique de manière transparente sur les enjeux matériels identifiés et les actions prises pour les gérer (-> transparence).

Bénéfices

Pour la structure

Amélioration de la gestion des risques, renforcement de la réputation, alignement de la stratégie avec les attentes des parties prenantes, augmentation de la confiance et de la transparence.

Pour les employés

Environnement de travail plus sûre et plus motivant, meilleure compréhension des priorités de l’entreprise.

Risques et défis

Risques

Sous-estimation de certains enjeux matériels, difficulté à obtenir des informations précises de la part des parties prenantes, résistance au changement.

Défis

Identifier et prioriser correctement les enjeux matériels, intégrer ces enjeux dans toutes les activités de l’entreprise, maintenir un dialogue constant et ouvert avec les parties prenantes.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Consultation des parties prenantes, réalisation d’analyses de matérialité, mise en place de nouvelles pratiques et politiques.

Etapes de mise en œuvre

1.
Identification des parties prenantes

Recenser toutes les parties prenantes pertinentes, y compris les clients, les employés, les fournisseurs, les communautés locales, et les régulateurs.

2.
Consultation et collecte des données

Mener des enquêtes, des entretiens et des ateliers pour recueillir les préoccupations et les attentes des parties prenantes.

3.
Analyse de matérialité

Evaluer l’importance et l’impact de chaque enjeu en fonction des retours des parties prenantes et des objectifs de l’entreprise.

4.
Priorisation des enjeux

Classer les enjeux selon leur importance et leur impact, en se concentrant sur ceux qui sont les plus critiques.

5.
Intégration dans la stratégie

Développer les plans d’action pour aborder les enjeux matériels prioritaires et les intégrer dans la stratégie globale de l’entreprise.

6.
Suivi et évaluation

Mettre en place des indicateurs de performance pour suivre les progrès et ajuster les stratégies en fonction des résultats.

7.
Communication transparente

Informer régulièrement les parties prenantes des progrès réalisés et des défis rencontrés.

Le mécénat de compétences est une forme de mécénat où une entreprise met à disposition les compétences professionnelles de ses employés au service d’une cause d’intérêt général. Contrairement aux dons financiers, cette démarche permet aux entreprises de contribuer à la société en offrant du temps, du savoir-faire ou des services à des associations, des ONG ou des projets communautaires. C’est une manière pour les entreprises, même les plus petites, de s’impliquer socialement tout en valorisant les compétences de leurs salariés.

Exemples

Exemple n°1

Un traiteur décide d’offrir des cours de cuisine gratuits dans une école locale ou un centre communautaire. Le traiteur enseigne aux enfants comment choisir des aliments de qualité tout en promouvant une alimentation équilibrée. Cette initiative permet de partager des compétences spécifiques tout en renforçant les liens avec la communauté locale.

Exemple n°2

Un photographe indépendant décide de consacrer quelques heures par mois pour offrir des séances photos gratuites à des associations locales qui œuvrent pour la cause animale par exemple. Le photographe peut aussi proposer de capturer des évènements organisés par l’association pour améliorer leur communication.

Bénéfices

Pour la structure

Renforcement de l’image de la structure, valorisation des compétences des employés, amélioration de la satisfaction et de la motivation des employés en leur donnant l’occasion de contribuer à une cause qui les touche personnellement.

Pour les employés

Sens du devoir accompli, occasion d’acquérir de nouvelles compétences et d’élargir leur réseau professionnel.

Pour la communauté

Accès à des compétences professionnelles, renforcement des initiatives locales grâce à l’expertise apportée par les entreprises.

Risques et défis

Risques

Une mauvaise gestion du temps consacré au mécénat de compétences peut impacter l’activité principale de l’entreprise. Le risque de confusion entre l’engagement social et les activités commerciales, ce qui pourrait nuire à l’image de l’entreprise.

Défis

Identifier des causes ou des projets alignés avec les compétences disponibles dans l’entreprise, maintenir un équilibre entre l’engagement dans le mécénat de compétences et les besoins opérationnels de l’entreprise.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Temps consacré par les employés aux activités de mécénat, ce qui peut représenter un coût indirect pour l’entreprise.

Etapes de mise en œuvre

1.
Identification des compétences disponibles

Recenser les compétences des employés qui pourraient être mises à disposition pour des projets d’intérêt général.

2.
Sélection des partenariats

Identifier les associations ou les projets locaux ayant besoin des compétences de l’entreprise.

3.
Développement d’un plan de mécénat

Définir les objectifs, la durée et les modalités de l’engagement.

4.
Formation et préparation

Former les employés à intervenir dans un contexte non-commercial, en respectant les besoins spécifiques des bénéficiaires.

5.
Suivi et évaluation

Mesurer l’impact du mécénat de compétences, tant pour l’association bénéficiaire que pour l’entreprise, et ajuster les actions si nécessaire.

6.
Communication

Valoriser les actions menées auprès des parties prenantes, tout en respectant l’éthique et la transparence.

N

Le numérique responsable désigne l’ensemble des pratiques visant à réduire l’impact environnemental, social, et éthique des technologies numériques. Cela inclut la gestion durable des équipements informatiques, l’utilisation de logiciels et de services numériques respectueux de l’environnement, la protection des données personnelle, et l’accessibilité numérique. L’objectif est d’adopter une approche plus durable et éthique dans l’utilisation des technologies numériques, tout en maximisant leur utilité et en minimisant leurs impacts négatifs.

Exemples

Exemple n°1

Un cabinet d’avocats décide de réduire son empreinte numérique en adoptant des pratiques plus durables. Cela comprend l’utilisation de serveurs écologiques pour stocker les données clients, l’adoption d’une politique de réduction des impressions papiers, et l’utilisation de logiciels de gestion optimisés pour consommer moins d’énergie.

Exemple n°2

Un commerçant de chaussure met en place des pratiques de numérique responsable en optimisant son site web pour qu’il consomme moins d’énergie. Il utilise également des solutions de gestion de stock et de vente en ligne qui permettent de minimiser l’utilisation des ressources informatiques. Par ailleurs, il s’assure que ses systèmes de paiement en ligne sont sécurisés et respectent les normes de protection des données.

Bénéfices

Pour la structure

Réduction des coûts énergétiques liés à l’utilisation des technologies numériques, amélioration de l’image de marque, renforcement de la sécurité des données et de la conformité aux régulations (RGPD…etc.).

Pour les employés

Promotion d’un environnement de travail plus respectueux de l’environnement, accès à des technologies plus efficaces et durables.

Pour les clients

Garantie d’une plus grande protection des données, engagement visible de l’entreprise envers des pratiques durables et éthiques.

Risques et défis

Risques

Investissement initiaux dans des équipements et des services numériques plus écologiques, risque de perturbation lors de la transition vers de nouvelles technologies ou pratiques numériques.

Défis

Trouver des fournisseurs et des solutions numériques réellement responsables et écologiques, sensibiliser et former les employés à adopter des pratiques numériques responsables.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Investissement dans des équipements informatiques plus durables et dans des services numériques verts, formation des employés à l’utilisation de nouvelles technologies et pratiques responsable.

Etapes de mise en œuvre

1.
Evaluation de l’impact numérique

Analyser l’empreinte numérique actuelle de l’entreprise, y compris l’utilisation des équipements, des logiciels et des services numériques.

2.
Choix des solutions éco-responsables

Identifier et adopter des technologies numériques moins énergivores et plus durables.

3.
Sensibilisation et formation

Former les salariés aux pratiques de numérique responsable, comme la réduction de l’empreinte carbone des emails ou la gestion des impressions.

4.
Optimisation des processus numériques

Améliorer les processus existants pour qu’ils soient plus efficaces et moins gourmands en ressources numériques.

5.
Suivi et évaluation

Mettre en place des indicateurs pour mesurer l’impact des actions de numérique responsable et ajuster les pratiques si nécessaire.

6.
Communication

Valoriser les efforts de numérique responsable auprès des clients, des employés et des partenaires pour renforcer l’engagement RSE de l’entreprise.

O

Les Objectifs de Développement Durable (ODD) sont un ensemble de 17 objectifs mondiaux adoptés par les Nations Unies en 2015, visant à éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous d’ici 2030. Ces objectifs couvrent un large éventail de défis mondiaux, tels que le changement climatique, l’égalité des sexes, l’accès à l’eau potable, la protection de la biodiversité, et bien d’autres. Pour chaque objectif, des cibles spécifiques ont été définies, constituant une feuille de route pour les gouvernements, les entreprises, et la société civile. Les entreprises, y compris les TPE, sont encouragées à intégrer les ODD dans leurs stratégies et pratiques pour contribuer à un développement durable. C’est ce qu’on appelle plus couramment ; une stratégie de performance globale (RSE).

Exemples

Exemple

Un par d’accrobranche décide d’intégrer plusieurs ODD à son fonctionnement (font écho aux attentes de l’ISO 26 000). Par exemple, pour contribuer à l’ODD 13 (lutte contre le changement climatique), le parc met en place des mesures pour réduire son empreinte carbone, comme l’utilisation d’énergie renouvelable pour alimenter les installations, la réduction des déchets, et la promotion du covoiturage pour les visiteurs. De plus, pour l’ODD 15 (vie terrestre), le parc s’engage à protéger la biodiversité locale en conservant les arbres et en sensibilisant les visiteurs à la préservation de l’environnement.

Bénéfices

Pour la structure

Amélioration de l’image de marque en tant que structure engagée, réduction des coûts opérationnels à long terme, notamment en matière d’énergie et de gestion des ressources, accès à de nouvelles opportunités de financement et de partenariats avec des acteurs partageant les mêmes valeurs.

Pour les employés

Sentiment de fierté et de motivation en travaillant dans une structure qui contribue à des causes globales, développement de nouvelles compétences liées à la durabilité et à la gestion environnementale.

Pour les clients

Sensibilisation accrue aux enjeux du développement durable grâce aux initiatives de la structure, expérience plus enrichissante et éthique, ce qui peut renforcer la fidélité des clients.

Risques et défis

Risques

Risque de greenwashing si les engagements pris ne sont pas suivis d’actions concrètes et mesurables, complexité dans la mise en œuvre des ODD en raison du manque de ressources ou de connaissances spécifiques.

Défis

Identifier les ODD les plus pertinents et réalistes pour l’entreprise en fonction de son secteur et de sa taille, mobiliser les ressources nécessaires pour intégrer efficacement les ODD dans les pratiques quotidiennes.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Investissement dans des technologies et des pratiques durables, comme l’installation de nouvelles technologies ou la mise en place de processus internes, formation des employés sur les ODD et les actions à mettre en œuvre pour les atteindre.

Etapes de mise en œuvre

1.
Identification des ODD pertinents

Analyser les 17 ODD et déterminer lesquels sont les plus pertinents pour l’entreprise en fonction de son activité, de ses valeurs et de ses ressources.

2.
Etablissement du plan d’action

Définir les objectifs spécifiques, mesurables et atteignables pour chaque ODD pertinent, avec des échéances claires.

3.
Mise en œuvre des initiatives

Intégrer les actions nécessaires dans les opérations quotidiennes de l’entreprise, comme la gestion des ressources, les achats responsables, et la sensibilisation des clients.

4.
Suivi et évaluation

Mesurer l’impact des actions menées sur les ODD, ajuster les stratégies si nécessaire et communiquer les résultats aux parties prenantes.

5.
Communication

Mettre en valeur les engagements de l’entreprise en matière de développement durable auprès des clients, des employés et des partenaires pour renforcer la crédibilité et l’impact des actions.

P

Les parties prenantes sont les individus, groupes ou organisations qui ont un intérêt direct ou indirect dans les activités d’une entreprise. Elles peuvent influencer ou être influencées par les décisions, les actions ou les performances de l’entreprise. Pour les TPE, identifier et dialoguer avec les parties prenantes est crucial pour assurer la pérennité et la légitimité de leurs activités, même si les ressources et le temps sont limités.

Exemples

Exemple n°1

Les parties prenantes principales d’un cabinet d’infirmiers sont les patients, les fournisseurs de matériel médical, la communauté locale ou encore les salariés et associés.

Exemple n°2

Les parties prenantes principales d’un bar tabac sont les clients réguliers, les fournisseurs de tabac et boissons, ou encore les autorités locales.

Bénéfices

Pour la structure

Renforcement de la relation client et de la compréhension de leurs attentes, meilleure gestion des fournisseurs,
anticipation de la conformité réglementaire et amélioration de la réputation de l’entreprise.

Pour les parties prenantes

Les clients bénéficient de services améliorés et d’une plus grande satisfaction. Les fournisseurs jouissent d’une relation commerciale stable et durable. Les communautés et autorités locales voient une entreprise responsable et respectueuse des normes, contribuant positivement au tissu local.

Risques et défis

Risques

Une perception négative si les attentes des parties prenantes ne sont pas bien gérées, un manque de ressources et de temps.

Défis

Identifier correctement les parties prenantes les plus pertinentes pour l’activité, et équilibrer les attentes des différentes parties prenantes, qui peuvent parfois être contradictoires.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Le temps consacré pour identifier les parties prenantes et établir des canaux de communication peut nécessiter un investissement en temps non négligeable. Les ressources pour la communication avec des outils simples (questionnaires, newsletters, réunions, réseaux sociaux…) pour entretenir la relation avec les parties prenantes.

Etapes de mise en œuvre

1.
Identification des parties prenantes

Lister les groupes ou individus ayant une influence ou un intérêt dans l’activité de l’entreprise (clients, fournisseurs, autorités, communauté).

2.
Évaluation des attentes

Comprendre les attentes et les besoins des parties prenantes clés.

3.
Mise en place de canaux de communication

Instaurer des moyens simples et efficaces pour dialoguer régulièrement avec les parties prenantes (rencontres, sondages, newsletters).

4.
Suivi et adaptation

Revoir régulièrement les relations avec les parties prenantes pour ajuster les actions en fonction des retours et des évolutions de l’environnement.

La politique des 4R est une approche de gestion des ressources qui vise à réduire l’impact environnemental d’une entreprise en se concentrant sur quatre axes : Réduire, Réutiliser, Recycler et Réparer. Cette démarche encourage les entreprises à adopter des pratiques plus durables et responsables dans l’utilisation des matériaux, des produits, et des équipements, tout en minimisant les déchets et en optimisant les ressources disponibles.

Exemples

Exemple

Une agence de communication minimise l’utilisation de papier en adoptant des outils numériques et en limitant les impressions au strict nécessaire uniquement avec du papier recyclé (-> réduire). L’agence réutilise les équipements électroniques, comme les ordinateurs et les imprimantes, en le entretenant régulièrement pour prolonger leur durée de vie, les supports de communication tels que les bâches ou les stands publicitaires sont réutilisés pour plusieurs évènements (-> réutiliser). L’agence met en place un tri sélectif rigoureux dans ses bureaux, avec des bacs spécifiques pour le papier, la plastique, les déchets électroniques, et les consommables informatiques tels que les cartouches d’encre (-> recycler). Plutôt que de remplacer systématiquement les équipements défectueux, l’agence privilégie la réparation, que ce soit pour les ordinateurs, les imprimantes, ou les mobiliers de bureau (-> réparer).

Bénéfices

Pour la structure

Réduction des coûts opérationnels grâce à une meilleure gestion des ressources, amélioration de l’image de marque, et conformité avec les réglementations environnementales souvent en évolution.

Pour les employés

Sensibilisation à l’importance de la durabilité et développement d’une culture d’entreprise axée sur la responsabilité, environnement de travail plus respectueux de la nature, favorisant le bien-être au quotidien.

Pour les clients

Assurance que l’entreprise avec laquelle ils collaborent adopte des pratiques responsables, sentiment de contribuer indirectement à une démarche durable en choisissant un prestataire écoresponsable.

Risques et défis

Risques

Risque de surcoût initial pour mettre en place certaines pratiques, comme l’achat d’équipements plus durable ou la mise en place de systèmes de recyclage. Risque de ne pas trouver les solutions de réparation ou de réutilisation adaptées, ce qui pourrait ralentir certaines activités.

Défis

Changer les habitudes des employés pour adopter la politique des 4R, trouver des fournisseurs et des services de recyclage locaux et fiables, adaptés à la taille et aux besoins de la structure.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Investissement dans des équipements et des matériaux plus durables, mise en place d’un système de gestion des déchets incluant le tri sélectif et les partenariats avec des filières de recyclage.

Etapes de mise en œuvre

1.
Audit des ressources

Identifier les domaines où des améliorations peuvent être apportées en matière de réduction, réutilisation, recyclage, et réparation.

2.
Formation des employés

Sensibiliser et former le personnel aux pratiques de la politique des 4R, pour assurer une adoption efficace.

3.
Mise en place des actions

Introduire progressivement les pratiques des 4R dans le processus de travail en commençant par les actions les plus simples et les plus impactantes.

4.
Suivi et amélioration continue

Evaluer régulièrement les résultats obtenus, ajuster les pratiques si nécessaire, et rechercher des solutions innovantes pour aller encore plus loin dans la démarche.

R

Un rapport RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est un document qui présente les actions et les résultats d’une entreprise en matière de développement durable et de responsabilité sociale. Il permet de communiquer sur les engagements environnementaux, sociaux et économiques de l’entreprise, tout en renforçant la transparence auprès des parties prenantes. Pour les TPE, le rapport RSE peut être simplifié, focalisé sur des actions clés et adapté à leurs ressources limitées.

Exemples

Exemple

Un petit hôtel familial décide de réaliser un rapport RSE annuel pour partager ses initiatives en matière de développement durable avec ses clients et partenaires. Le rapport est concis, avec un focus sur les efforts faits pour réduire la consommation d’énergie, minimiser les déchets et favoriser les produits locaux pour le restaurant de l’hôtel. Le rapport est distribué sous forme numérique sur le site internet de l’hôtel et imprimé en petites quantités pour être disponible à la réception, répondant ainsi aux attentes des clients en matière de transparence et de durabilité.

Bénéfices

Pour la structure

Renforcement de la confiance et amélioration de la crédibilité de l’hôtel auprès des clients et partenaires,
différenciation sur un marché compétitif, mobilisation interne des employés autour des objectifs RSE de l’entreprise, en rendant visibles les efforts et les résultats obtenus.

Pour l’environnement et la société

Le rapport RSE met en lumière les actions qui contribuent à réduire l’empreinte écologique et à améliorer le bien-être social, encourageant d’autres acteurs locaux à suivre l’exemple. En partageant ses pratiques responsables, l’hôtel sensibilise ses clients et partenaires aux enjeux environnementaux et sociaux.

Risques et défis

Risques

Manque de ressources car les TPE peuvent avoir des ressources limitées pour collecter et analyser les données nécessaires à la rédaction du rapport RSE.  Aussi, il est crucial de ne pas surestimer les actions réalisées dans le rapport, au risque de compromettre la crédibilité de l’entreprise.

Défis

Mesure des résultats peut être difficile pour une petite entreprise (quantifier précisément les impacts de ses actions RSE) et la communication. Il faut trouver un équilibre entre la transparence et la simplicité, pour que le rapport soit informatif sans être accablant à produire.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

L’investissement en temps pour la collecte des données, la rédaction et la diffusion du rapport. Si nécessaire, un soutien externe pour la rédaction ou la mise en forme du rapport (par exemple, un consultant ou une agence de communication).

Etapes de mise en œuvre

1.
Collecte des Informations

Identifier les actions RSE déjà mises en œuvre (économie d’énergie, gestion des déchets, sourcing local, etc.) et rassembler les données nécessaires.

2.
Rédaction du Rapport

Rédiger un document court et clair, centré sur les initiatives les plus significatives. Il peut s’agir d’un document de quelques pages avec des graphiques simples.

3.
Diffusion

Partager le rapport avec les parties prenantes, notamment via le site internet et lors de divers échanges, et avoir des exemplaires imprimés disponibles dans les locaux.

4.
Mise à Jour Annuelle

Planifier une mise à jour annuelle pour intégrer les nouvelles actions et résultats, tout en restant concis et pertinent.

Les risques physiques environnementaux se réfèrent aux dangers liés aux phénomènes météorologiques et climatiques, tels que les tempêtes, les inondations, la vagues de chaleur, et les épisodes de gel. Ces évènements peuvent perturber gravement les opérations des organisations, endommager les infrastructures, interrompre les chaînes d’approvisionnement, et affecter la sécurité des employés et des clients. Les organisations doivent évaluer ces risques et mettre en place des stratégies pour les anticiper, les atténuer, et s’y adapter.

Exemples

Exemple

Un pisciniste peut être particulièrement vulnérable aux risques climatiques, comme les fortes pluies ou les tempêtes. Ces évènements peuvent endommager les piscines en construction, causer des retards dans les travaux, ou même rendre certains projets non viables à cause des inondations. De plus, les périodes de sécheresse prolongée ou les restrictions d’eau peuvent diminuer la demande de nouvelles installations de piscines, affectant directement le chiffre d’affaires de l’entreprise.

Bénéfices

Pour la structure

Réduction des impacts financiers en anticipant et en préparant les réponses aux évènements climatiques extrêmes, amélioration de la résilience de l’entreprise, conformité avec les réglementations et normes relatives à la gestion des risques climatiques…etc.

Pour les employés

Amélioration de la sécurité sur le lieu de travail, réduction du stress et de l’anxiété liés aux perturbations causées par des évènements climatique imprévus…etc.

Risques et défis

Risques

Dommages matériels aux installations, aux équipements, et aux stocks. Perturbations des opérations commerciales, entraînant des pertes de revenus et des coûts de réparation ou de remplacement.

Défis

Prévoir les évènements climatiques avec précision et planifier les réponses, investir dans des structures et des équipements adaptés aux conditions climatiques changeantes, tout en gérant les coûts.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Investissement dans des infrastructure résiliente (par exemple, système de drainage pour les inondations, isolation thermique), mise en place de plans d’urgence et de continuité d’activité pour faire face aux évènements climatiques extrêmes.

Etapes de mise en œuvre

1.
Evaluation des risques

Identifier les risques climatiques spécifiques à l’organisation (inondations, sécheresses, tempêtes…etc.) et évaluer leur potentiel d’impact.

2.
Développement d’un plan de résilience

Elaborer des stratégies pour atténuer les impacts des évènements climatiques, telles que l’amélioration des infrastructures, la gestion des stocks, et la formation du personnel.

3.
Mise en place de mesures préventives

Installer des systèmes de protection contre les inondations, améliorer l’isolation de bâtiment, prévoir des procédures d’urgence, adapter les produits et les services, innover pour développer un business modèle résilient.

4.
Suivi et adaptation continue

Suivre les évolutions climatiques et adapter les mesures en place en fonction des nouvelles informations et des évènements passés.

Les risques de transition se réfèrent aux conséquences financières, réglementaires, et opérationnelles que peuvent subir les organisations en raison de la transition vers une économie bas-carbone. Cette transition peut être impulsée par des changements de réglementation, des évolutions technologiques, des attentes des consommateurs, ou des prescriptions du marché. Pour les petites organisations, ces risques peuvent inclure des coûts liés à l’adoption de nouvelles technologies, à la mise en conformité avec des réglementations plus strictes ou à l’évolution des préférences clients et des attentes des partenaires vers des produits et services plus durables.

Exemples

Exemple

Une boulangerie traditionnelle qui utilise des fours au fioul ou au gaz pourrait faire face à des pressions pour adopter des équipements plus écologiques, comme des fours électriques alimentés par des énergies renouvelables. Cette transition pourrait entraîner des coûts importants liés à l’achat de nouveaux équipements, à la rénovation des installations, et à la formation des employés pour utiliser ces nouvelles technologies. De plus, la boulangerie pourrait devoir réévaluer ses sources d’approvisionnement pour garantir que les ingrédients utilisés sont produits de manière durable, ce qui pourrait augmenter les coûts des matières premières.

Bénéfices

Pour la structure

Amélioration de l’image de marque, fidélisation des clients, accession à de nouveaux marchés, réduction des risques réglementaires et anticipation des coûts futurs, opportunité d’innover et de se différencier de la concurrence…etc.

Pour l’environnement

Réduction des émissions de gaz à effet de serre et de l’empreinte carbone globale de la structure, contribution positive aux objectifs du développements durable.

Risques et défis

Risques

Coûts initiaux élevés pour la mise en conformité avec les nouvelles normes environnementales et l’adoption de technologies bas-carbone, difficulté à répercuter ces coûts supplémentaires sur les prix de vente, risque de perte de compétitivité à court terme si les concurrents tardent à adopter des pratiques similaires.

Défis

Manque d’informations ou de compétences techniques pour choisir et mettre en œuvre les technologies et pratiques bas-carbone les plus adaptées.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Investissement dans de nouveaux équipements/process/technologies bas-carbone, coûts liés à la formation des employés et à l’adaptation des processus de production.

Etapes de mise en œuvre

1.
Evaluation des risques

Identifier les risques spécifiques à l’entreprise liés à la transition vers un modèle bas-carbone, y compris les coûts potentiels et les changements nécessaires.

2.
Planification de la transition

Elaborer un plan pour intégrer progressivement les technologies bas-carbone et adapter les pratiques commerciales, en tenant compte des contraintes techniques et financières.

3.
Recherche de financements et de partenariats

Explorer les options de financement disponibles avec le Crédit Agricole, les subventions, ou les partenariats avec des fournisseurs d’équipements durables.

4.
Mise en œuvre et suivi

Adopter les nouvelles technologies et méthodes, et surveiller les performances pour s’assurer que les objectifs de réduction des émissions sont atteints et que les coûts sont maîtrisés.

S

Les services écosystémiques sont les bénéfices que les humains tirent des écosystèmes naturels, tels que la pollinisation des cultures, la régulation du climat, la purification de l’eau, et la fourniture de matières premières. Les organisations, y compris les TP, dépendent de ces services pour leur opérations quotidiennes et leur durabilité à long terme. Une altération ou une perte de ces services, due à des dégradations environnementales, peut affecter directement les modèles économiques des entreprises, en augmentant les coûts ou en réduisant l’accès aux ressources naturelles nécessaires

Exemples

Exemple n°1

Une poissonnerie dépend directement des services écosystémiques fournis par les océans, tels que le productivité des pêches et la qualité des eaux marines. Si ces services sont perturbés par la surpêche, la pollution, ou le changement climatique, cela peut entrainer une diminution des stocks de poissons, une baisse de la qualité des produits, et une augmentation des prix d’achat des matières premières. La raréfaction de certaines espèces ou l’imposition de quotas plus stricts pour préserver les écosystèmes marins peuvent également limiter l’offre disponible pour la poissonnerie, affectant ainsi sa rentabilité.

Exemple n°2

Une pharmacie dépend indirectement des services écosystémiques pour l’approvisionnement en ingrédients naturels utilisés dans la fabrication de certains médicaments et cosmétiques. Par exemple, de nombreuses plantes médicinales et substances naturelles, telles que les huiles essentielles ou les extraits de plantes, proviennent d’écosystèmes spécifiques. Si ces écosystèmes sont dégradés par la déforestation, le changement climatique, ou la perte de biodiversité, la disponibilité de ces ingrédients pourrait être réduite, et leur coût pourrait augmenter. Cela pourrait impacter la diversité des produits proposés par la pharmacie et leur prix pour les clients.

Bénéfices

Pour la structure

Prendre conscience de la dépendance aux services écosystémiques permet de mieux anticiper les risques et d’adopter des stratégies de diversification ou de sourcin durable. Améliorer la résilience de l’organisation face aux fluctuations des ressources naturelles en s’engageant dans des pratiques commerciales responsables, comme le soutien à la gestion durable des ressources ou la certification de la chaîne d’approvisionnement.

Pour l’environnement

Encourager la conservation des écosystèmes naturels en reconnaissant leur valeur économique et en soutenant des pratiques qui les préservent.

Risques et défis

Risques

Raréfaction des ressources naturelles essentielles en raison de la dégradation des écosystèmes, entraînant une hause des coûts des matières premières. Impact sur la disponibilité des produits, ce qui peut nuire à la satisfaction des clients et à la réputation de la structure.

Défis

Identifier clairement les services écosystémiques dont dépend l’organisation et évaluer les risques associés à leur perte. Trouver des alternatives durables aux ressources naturelles en déclin, sans compromettre la qualité ou augmenter significativement les coûts.

Coûts et investissements

Coûts initiaux

Investissement dans des pratiques commerciales responsables, telles que l’approvisionnement durable et la certification des fournisseurs. Participation à des initiatives de conservation des écosystèmes, comme des projets de reforestation ou de protection des zones marines.

Etapes de mise en œuvre

1.
Evaluation des dépendances

Identifier les services écosystémiques critiques pour l’entreprise et évaluer les risques associés à leur perte ou leur dégradation.

2.
Stratégies de préservation

Mettre en place des stratégies pour préserver ces services, comme l’engagement dans des pratiques durables, la diversification des sources d’approvisionnement, et le soutien à des initiatives de conservation.

3.
Sensibilisation et formation

Former les employés et les partenaires commerciaux sur l’importance des services écosystémiques et les pratiques durables.

4.
Suivi et adaptation

Surveiller l’état des écosystèmes critiques et adapter les stratégies de l’entreprise en fonction des changements observés.